Toujours en éveil, le pôle national de Répartition des greffons (PNRG) fonctionne sept jours sur sept, 24 heures sur 24. Il est l’un des seuls pôles à avoir maintenu une partie de ses agents en présentiel pendant les confinements liés à la pandémie de Covid-19. « Moins il y avait de monde, mieux on était protégé », soufflela responsable d’unité, soulagée qu’il n’y ait eu aucune contamination à déplorer au sein du service. « La greffe,je connaissais sans connaître. » À l’issue de sa formation comme assistante médicale, elle a rejoint l’association France Transplant, devenue en 1994 l’Établissement français des greffes, puis l’Agence de la biomédecine. Ce qu’elle apprécie, au PNRG, c’est d’avoir la vision de toute la chaîne du don : échanger avec les coordinations hospitalières, les équipes de greffe, ou encore les laboratoires d’histocompatibilité. « J’aime bien ce monde du prélèvement et de la greffe, je crois que je n’en ai pas encore fait le tour», explique-t-elle. Du prélèvement à la greffe Au sein du pôle national de Répartition des greffons, Géraldine Malaquin veille au bon fonctionnement de la chaîne, du prélèvement à la greffe. Depuis ses débuts il y a 30 ans, Géraldine Malaquin a vu la discipline évoluer. Les différentes techniques, comme les machines de perfusion rénale ou de perfusion pulmonaire, mais aussi l’âge des donneurs, puisque le PNRG enregistre aujourd’hui des donneurs de 0 à plus de 90 ans. Toujours prête à apprendre et à se former, la responsable d’unité a participé à la création de la plateforme de répartition des greffons. Elle a aussi contribué activement aux différents projets, comme la transmission informatisée de l’imagerie ; elle s’apprête désormais à accueillir le bordereau rein informatisé et participe à d’autres projets à venir comme la refonte du logiciel Cristal, qui permet d’organiser toute l’activité depuis le prélèvement jusqu’à la greffe. Rapport annuel 2020 07