DON, PRÉLÈVEMENT ET GREFFE D’ORGANES ET DE TISSUS Une évaluation internationale pour encourager la greffe rénale Une campagne Cela fait près de deux ans que l’activité de greffe rénale à partir de donneurs vivants en France est orientée à la pour les 20 ans baisse. Celle-ci a été accentuée en 2020 par les consé- du don et de la greffe quences de la pandémie de Covid-19 et en particulier le report de certaines interventions chirurgicales program- Le 22 juin 2020, à l’occasion de la 20 journéee mées. C’est pour encourager la reprise de cette activité à nationale de réflexion sur le don d’organes et la hausse que l’Agence a lancé une évaluation nationale la greffe et de reconnaissance aux donneurs, (la dernière datant de 2017). Rédigé en 2020, le question- l’Agence a lancé une campagne portée par la naire a été envoyé à toutes les équipes dans les centres signature « Un lien qui nous unit tous ». L’en- de greffe concernés. Il vise à mieux cerner les contraintes, jeu ? Faire connaître la loi encadrant le don les difficultés et les freins au développement de la greffe d’organes et rendre visibles tous les acteurs rénale à partir des donneurs vivants. Cette enquête sera de la chaîne, du don à la greffe : les profes- menée aussi bien en France que dans d’autres pays afin sionnels de santé, le personnel administratif, de s’inspirer des bonnes pratiques partout dans le monde. les associations, mais aussi les donneurs et Résultats à venir en 2021 ! leur famille. Au programme de cette prise de parole : une campagne d’affichage, une pré- sence dans la presse, la diffusion d’un spot radio et la création du compte Instagram@dondorganesetdetissus. La campagne s’est 385 poursuivie en octobre avec la diffusion d’un greffes rénales à partir de donneurs vivants réalisées en 2020 dans spot TV mettant en scènela chaîne d’acteurs un contexte de crise sanitaire mobilisés autour du don. Ce film a été perçu comme clair, facile à comprendre et utile pour plus de neuf personnes interrogées sur 10 (sur un échantillon représentatif de 985 Français). Un plan de relance ciblé sur le prélèvement d’organes et de tissus en Île-de-France Dans le cadre de ses missions, l’Agence de la biomédecine propose des mesures adaptées à la situation particulière de chaque région. En Île-de-France, par exemple, elle s’est mise en lien avec l’agence régionale de santé et les directions d’établissements afin de travailler autour de quatre axes qui doivent permettre de soutenir l’activité de prélèvement d’organes et de tissus : – adapter les réseaux de prélèvement à l’évolution de l’offre hospitalière ; – formaliser les filières de prise en charge des patients cérébrolésés hors ressources thérapeutiques ; – développer le prélèvement dans le cadre du protocole Maastricht 3 dans les centres franciliens ; – infléchir le taux d’opposition régional au don d’organes et de tissus. Grâce aux données collectées dans le registre Cristal sur le suivi des équipes de greffe, l’Agence a pu déployer des audits pour faire un état des lieux précis de ce qui se passe localement, promouvoir des actions correctives et assurer un suivi dans le temps. 36Agence de la biomédecine