Responsable de l’unité Serveurs et postes de travail à l’Agence de la biomédecine depuis 2012, Christophe Vincent y est arrivé en 2005 en tant qu’ingénieur système. Son métier, c’est la gestion de l’infrastructure informatique, qui va des réseaux aux serveurs, et constitue le cœur du réacteur de l’Agence. « Mon équipe est mobilisée 24 heures sur 24 pour assurer la continuité du système d’information. Le pôle national de Répartition des greffons a 30 minutes pour répondre pour un prélèvement d’organe, nous ne pouvons pas permettre que cela s’arrête. » C’est un métier qui nécessite qu’une partie de l’équipe soit d’astreinte.« Chaquematin, qanud ils se lèvent, même très tôt, les membres de mon équipe savent pourquoi ils le font. » À la tête de cette équipe, Christophe Vincent sait, lui aussi, pourquoi il se lève chaque matin. « Ce qui fait l’Agence, ce sont les gens qui y travaillent. Je connais presque tout le monde et j’ai plaisir à travailler avec chacu. »n C’est lui qui a piloté le projet informatique lors de la mise en place du télétravail à l’Agence, opérationnel à partir du 1 juin 2019. « En trois mois, nous avons dû trouver eter mettre en place une solution technique opérationnelle, pour que 100 % des agents puissent se former au télétravail. » Mobilisés 24 h sur 24 pour assurer la continuité Un an avant la crise sanitaire, Christophe Vincent a participé à la généralisation du télétravail à l’Agence de la biomédecine. Une solution qui s’est trouvée particulièrement utile pendant la pandémie. Avec son équipe, il assure le fonctionnement technique de l’informatique de l’Agence. Cet équipement s’est trouvé particulièrement utile lors de la pandémie, même s’il a fallu un peu de réassurance et de pédagogie pour aider les agents à retrouver leur environnement de travail à distance depuis leur ordinateur personnel. Pendant le premier confinement, l’application de messagerie instantanée Tchap, utilisée par les agents de l’État, a permis aux collaborateurs de l’Agence de faire part de leurs problématiques de connexion ou d’utilisation des outils à distance.« Le premier mois a été très sportif, notamment pour les agents qui ne faisaient pas de télétravail avant ou pour ceux qui n’étaient pas équipés de téléphone portable »,se souvient Christophe Vincent. Mais au bout de quelques semaines d’efforts intenses et d’échanges téléphoniques, les difficultés se sont aplanies. Faire fonctionner l’informatique de l’Agence nécessite une attention de chaque instant.« Nous sommes en première ligne pour tous les petits aléas, qui’l s’agisse d’une panne électrique, d’une panne réseau ou de problèmes de climatisation dans les salles serveurs. »Ce site de secours est l’assurance sécurité de l’Agence. 80 % des applications métier y sont installées, dans le cas où le site principal deviendrait inutilisable. « Tous les jours, on marche sur un fil. Les aléas techniques, les incendies de serveurs et les pannes de réseaux, ce n’est pas qu’un fantasme d’informaticien ! Cela arrive dans la vraie vie ! » Rapport annuel 2020 27