La pandémie a eu un impact fort sur le nombre d’inscriptions des donneurs de moelle osseuse dans les Hauts-de-France. De 2 500 nouveaux inscrits en 2019, le centre donneur de Lille est passé à 1 500 inscriptions. Heureusement, l’inscription en ligne avait été mise en place il y a deux ans, en collaboration avecl’Agence de la biomédecine,ce qui a permis à l’équipe d’Isabelle Top-Raymond de poursuivre les inscriptions malgré les mesures sanitaires. « Les donneurs peuvent directement s’inscrire chez eux, en remplissant un questionnaire médical en ligne, et nous leur envoyons un kit de prélèvement à domicile, indique la Dr Top-Raymond. L’activité a été complètement arrêtée pendant deux mois et, depuis la fin du premier confinement, les prélèvements buccaux sont stockés dans des réfrigéraeturs endantp 14 jours avant de procéder au typageHLA. » « Une ou deux fois par an, je participe à des échanges constructifs avc l’eAecedlgne a biomédecine pour développerdes projets et faciliter l’inscription edonneds ursN. otre équipe du laboratoire HLAs’est beaucoup investie avecl’équp du regstre deie i s donneurs volontaires demoelle osseuse pour faire le tessts etmettre au oipnt l’extraction d’ADN à partir des prélèvements buccaux. » Le don de moelle osseuse malgré la crise Codirectrice du centre donneur de moelle osseuse de Lille (59) avec Myriam Labalette, la biologiste médicale a tout mis en œuvre pour maintenir l’activité malgré la pandémie. De la même manière que pour l’inscription en ligne, des écouvillons buccaux ont été envoyés aux donneurs sélectionnés pour vérifier leur aptitude au don. « Cela a ététrès positif, puisque nous avons tout de suite pu traiter ces échantillons. » Pour affronter les difficultés causées par la crise, Isabelle Top-Raymond s’est appuyée sur une équipe soudée de trois biologistes, neuf techniciens de laboratoire et une secrétaire. Arrivée au centre donneur de Lille en 2009, la biologiste s’est engagée professionnellement dans la greffe d’organes et de moelle osseuse, côté receveurs, puis côtés donneurs, après un parcours en immunologie. « J’ai fait la connaissance de cette activité lors d’un stage d’externat. Étan ièrement sensible à ces pathologies, je me suis orientéet particul vers l’histocompatibilité. » Une expérience qu’elle utilise aujourd’hui pour sensibiliser les futurs donneurs de moelle osseuse. Rapport annuel 2020 13