LES VENTES I ADJUGÉ RÉGIONS La passion des deux-roues so british On suivait les péripéties d’une nouvelle escouade de motocyclettes sorties des ateliers de constructeurs au cours du XX siècle, avec quelques pépites très attendues.e En tête de la course, se faisait remarquer la très belle Vincent «Comet» 500 cc, série C, à selle biplace, une authentique icône parmi les deux- roues du début des années 1950 (voir Gazette n° 20, page 124). Il s’agit d’un des plus grands modèles de la marque Vincent HRD, qui illustre avec brio la production britannique de l’après-guerre, car la machine au carénage d’un noir brillant – parfaitement entretenue – date de 1952. Aussi, cette bombe culte a pu emporter 33 600 €. Dans sa roue, et tout aussi british, voici la Sunbeam S8 - 500 cc de 1950, fabriquée par BSA ; cette machine visait la clientèle chic des gentlemen riders à la recherche d’une moto silencieuse et facile à démarrer. Comme sa sœur la S7, elle est unique en son genre : c’est la seule anglaise équipée d’un moteur bicylindre longitudinal à arbre à cames en tête et d’une transmission par cardan. La qualité de la fonderie est remarquable, aussi la légende veut que cette moto «coûtait plus cher à fabriquer que son prix de vente» ; elle était cette fois adjugée 9 960 €. Quant à l’Ariel NH - 350 cc de 1955, Moto Vincent « Comet » 500 cc série C de 1952, elle s’inscrit dans la famille des Ariel Red Hunter (produites de 1932 carte grise française. à 1959 à partir des dessins du concepteur en chef de la société, Val Adjugé : 33 600 € Page), et relève des robustes modèles sortis lors des dernières années d’existence de cette marque anglaise. Elle a repris la route pour 5 400 €. BLOIS, SAMEDI 29 MAI. POUSSE-CORNET OVV. UN REVOLVER DE JAVELLE POUR NAPOLÉON III Le militaria brillait de tous ses comprenant, entre autres, cuirasse à feux, et particulièrement une plastron de la Manufacture impériale cassette recélant un souvenir de Châtellerault, casque d’officier en historique : cette arme ayant cuivre argenté et bronze doré, jugulaire appartenu au dernier empereur à anneaux (8 063 €). Et pour 7 438 €, français. on avait aussi le mannequin arborant En palissandre orné sur le dessus d’un la tenue complète d’un autre capitaine cartouche incrusté d’or, découpé et gravé des cuirassiers de la Garde, de la même au «N» sous couronne, ce coffret laisse époque, avec tunique bleu céleste présager d’un contenu hors du commun à doublure rouge (1863/1865), pantalon (voir Gazette n° 19, page 102). en drap blanc, bottes noires à l’écuyère, On y découvre un revolver qu’a tenu bicorne en taupé noir, etc. Si l’on Napoléon III, doté d’une percussion préférait la période de la Première centrale ; sur son canon, inscrit à l’or : Restauration, on choisissait le casque, «Système Mre Javelle Breveté SGDG», en état exceptionnel, des gardes et un autre «N» en argent. À cette pièce du corps du roi (modifié 1815), muni de Cassette de revolver ayant appartenu à l’empereur rare est jointe une reproduction toutes ses garnitures en cuivre argenté Napoléon III, contenant un revolver à percussion du brevet d’invention déposé, le 5 juillet et surmonté de son plumet en plumes centrale système Javelle à triple action, six coups, 1859, par Michel Javelle, armurier à de coq (8 875 €). calibre 11 mm. Saint-Étienne de 1860 à 1880… Bien des Adjugé : 20 000 € atouts, qui ont valu à l’arme impériale TOULOUSE, VENDREDI 21 MAI. de partir à 20 000 €. De la même époque IVOIRE – PRIMARDECO OVV. datait un ensemble très complet d’officier M. SIGRO-PEYROUSÈRE. de cuirassier du second Empire, 148 LA GAZETTE DROUOT N° 22 DU 4 JUIN 2021 © COPYRIGHT AUCTIONSPRESS