LIRE SA STORY la danse, « mon moyen d’expression » Sarah Bouyahyaoui Il faut regarder ses « battles », s’amuser à suivre le rythme de ses vidéos, voir son sourire et son énergie communicative. Sarah Bouyahyaoui, qui a grandi à proximité de Dijon, est devenue au fil des ans Sarah Bee, une des meilleures danseuses de « breaking », la danse la plus acrobatique du hip hop. Tout a commencé à 11 ans lors d’un entraînement avec une copine. « C’est venu naturellement. J’ai grandi dans un quartier où les gens dansaient, ma sœur dansait aussi... J’ai essayé et je ne me suis jamais arrêté. ». La danse « me permet d’extérioriser tout ce que j’ai en moi » Née en France de parents algériens, Sarah ne cache pas, jeune, ses difficultés à s’exprimer et à faire ressentir ses émotions. La danse a eu valeur d’exutoire. « Ça me permet d’extérioriser tout ce que j’ai en moi. Personne ne peut contrôler mes mouvements. C’est mon moment, mon moyen d’expression. ». Et une façon d’aborder sa discipline aussi. « Même si cela est perçu depuis peu comme un sport, le ‘breaking’ reste pour moi un art, une danse. ». Au fil des années, Sarah devient une figure incontournable de la discipline. Championne du monde à l’âge de 18 ans, elle cumule plus de 20 titres nationaux et internationaux. Et puis il y a une nouvelle perspective : les Jeux Olympiques de 2024, à Paris, où la discipline sera représentée pour la première fois. « Ce sera une nouvelle occasion de représenter la France. Je ne pense pas que je ferai ça toute ma vie : les Jeux Olympiques seront ma dernière compétition internationale à ce niveau-là. » La Caisse d’Epargne Bourgogne-Franche Comté, l’esprit d’équipe Sarah Bouyahyaoui fait partie depuis deux ans des athlètes du Pacte de Performance. Ce dispositif permet notamment de garantir aux athlètes, un niveau de ressources, pour envisager leur projet de vie en toute sérénité. Et c’est la Caisse d’Epargne Bourgogne-Franche Comté qui l’accompagne. « C’est un énorme soutien qui me permet d’être sereine et d’être focalisée sur mes entraînements. C’est royal de ne pas avoir à se soucier de ses factures à la fin du mois et d’être focus sur la préparation pour les Jeux Olympiques. ». Mais cela ne s’arrête pas à l’aspect financier. « Moi, je suis autodidacte et en 21 ans, je n’avais jamais eu un soutien de ce type. Avec la Caisse d’Epargne Bourgogne-Franche Comté, on sent que les collaborateurs sont derrière nous, qu’ils suivent notre actualité et perpétuent le lien entre eux et les sportifs. Ça nous encourage à tout donner. ». Si la crise sanitaire a empêché de multiplier les rencontres, la danseuse assure « qu’elle aimerait beaucoup rencontrer les collaborateurs dès que la situation sera plus stable ». Sarah participe également à un groupe WhatsApp entre les sportifs. « Même si nous sommes souvent en déplacement pour les compétitions, on arrive néanmoins à faire perdurer le lien entre nous. ». Pour Sarah, « c’est comme une équipe » où chacun s’encourage et continue de rêver plus grand. « Le breakdance fait partie des nouveaux sports qui seront au programme des Jeux Olympiques de Paris 2024. Sarah Bee en est l’une des meilleures ambassadrices, comme le prouvent ses résultats dans des compétitions prestigieuses et ses collaborations avec des chanteurs (dont Madonna), des chorégraphes et de nombreuses marques. Le breakdance mêle la pratique sportive avec une démarche artistique. Cela résonne particulièrement pour la CEBFC qui est particulièrement investie dans le sport et les arts via des partenariats et des actions de mécénats. » Michel Py —directeur qualité et ambassadeur Paris 2024 à la Caisse d’Epargne Bourgogne-Franche Comté