LIRE SA STORY Un appétit jamais rassasié Florian Merrien Il a déjà tout gagné. Et pourtant, Florian Merrien continue invariablement de s’entraîner, de participer à des compétitions et de rêver encore à atteindre les sommets. Le pongiste handisport, accompagné par la Caisse d’Epargne Normandie, a déjà connu l’or aux Jeux Olympiques (par équipe à Pékin en 2008), la joie d’être champion du Monde (2006 et 2010), champion d’Europe (2005, 2007, 2009, 2013) et champion de France (11 titres en individuel, 7 par équipe, 5 en mixte). Et cela n’empêche donc pas le Normand de continuer à évoluer au plus haut niveau. Une passion découverte il y a 26 ans « Ce que je ressens à chaque fois que je joue est si difficile à définir, confie-t-il. Il y a toujours énormément de fierté à atteindre ses objectifs et le même plaisir à tout faire pour aller chercher une nouvelle médaille ». Avant d’être habitué des sommets, il a découvert le tennis de table « totalement par hasard ». « Je suis en fauteuil roulant depuis l’âge d’un an et demi. Mon kiné m’avait proposé plusieurs sports, dont le ping-pong ». C’était il y a 26 ans et la mémoire de cette première fois s’est estompée avec le temps. Florian en a gardé le cadre : « c’était dans le club du Grand-Quevilly, là où je suis encore aujourd’hui. Mais ça remonte à trop loin pour en garder un souvenir précis ». Ensuite, il y a donc cette longue ascension vers les compétitions les plus prestigieuses. Et puis il y a la fièvre des Jeux Paralympiques, découverte à Pékin en 2008. « Ma médaille d’or là-bas, ça reste mon meilleur souvenir en compétition », sourit Florian. Lors des deux olympiades suivantes, le pongiste monte à nouveau sur le podium avec deux médailles de bronze, par équipe à Londres (2012) et en simple à Rio (2016). Et son appétit n’est toujours pas rassasié. « À Tokyo, j’espère obtenir une ou deux médailles, en individuel et par équipe ». Trois ans plus tard, ce sera Paris et Florian rêve d’en être. « Bien sûr, cela fait partie des objectifs que je garde dans le coin de ma tête... » « Avec la Caisse d’Epargne Normandie, je me sens porté » Pour l’épauler dans cette quête insatiable, Florian Merrien est accompagné depuis un an par la Caisse d’Epargne Normandie grâce à la Fondation du Pacte de Performance (programme de soutien et d’accompagnement d’athlètes). « J’ai rencontré Stéphanie Blaise, directrice de la Caisse d’Epargne Normandie. J’ai évoqué avec elle mon parcours et nous avons décidé de faire un bout de chemin ensemble ». Florian apprécie ce soutien qui lui « permet d’améliorer son quotidien de sportif ». Il évoque notamment l’achat d’un fauteuil roulant, un investissement de plus de 8 000€. « Ce sont des aides concrètes qui comptent pour les entraînements et les stages ». Alors qu’il bénéficie d’horaires aménagées pour son travail au Conseil départemental de Seine-Maritime, Florian a ajouté de nouvelles heures d’entraînements depuis qu’il bénéficie du Pacte de Performance. Dans le même temps, il se dit prêt à multiplier les échanges avec les collaborateurs, ce que la situation sanitaire n’a pas permis ces derniers mois. « J’ai hâte de pouvoir échanger à propos de mon handicap, de mon approche de la performance. Je sais qu’à la Caisse d’Epargne, ils seront nombreux à être sensibles à ce discours. Et en compétition, je me sens porté par cette équipe et nos valeurs communes. » « Il y a toujours eu en Normandie une culture du tennis de table. Accompagner un athlète normand paralympique, qui a le charisme de Florian, nous a paru évident. C’est quelqu’un qui est depuis longtemps à un très haut niveau, qui a une culture de l’entreprise et qui a su fédérer autour de lui nos collaborateurs. C’est un motif de fierté de l’accompagner et une façon pour nous de démontrer notre soutien au sport paralympique. On compte sur Florian Merrien pour les Jeux de Paris 2024. » Bruno Goré —président du directoire de la Caisse d’Epargne Normandie