LES PUNAISES risque de surinfection n’est pas négligeable. On note une importante recrudescence des cas d’infestation en France. Ce phénomène est sans doute en partie lié à l’augmentation des flux de voyageurs. D’autre part,certaines études semblent dé- montrer une attirance particulière des pu- naises pour le linge sale, ilest donc ainsi conseillé d'éloigner le linge des zones de couchage particulièrement lors de voyages propices à la contamination. La majorité des punaises se nourrissent de sève mais certaines et c’est le cas des Espèces communes en France : “punaises de lit”,sont hématophages et se nourrissent ainsi du sang de leur hôte. Ces - “Punaise des lits” (Cimex lectularius) dernières sont des insectes nocturnes mais peuvent également avoir une activité diurne Maladies : dans les cas d’infestations massives et de colonies surpeuplées. Elles sont attirées par - Asthme la chaleur, la signature odorante etel CO2 - Urticaire dégagé par l’homme, elle peuventégalement parasiter une grande variété d’autres hôtes tels que les volailles. Si elle ne transmettent Nuisances : pas directement de maladies, les punaises sont néanmoins responsables de nuisances Détresse psychologique - sérieuses. En effet, la morsure peut entraî- - Détériorations matérielles ner des démangeaisons importantes et dé- générer en urticaire généralisée Des réac- Infos : . tions asthmatiques sont aussi possibles et un https://goo.gl/iqiYFC Produits HBM Anti-Punaises : Mouches, moustiques, phlébotomes, araignées, fourmis, cafards, punaises de lits : "Spray Pyrèthre Végétal Volants & Rampants" page 23 "Cryo Anti-Insectes" pages 28-29 “Traitement pulvérisation” pages 33-35 “Fumigo'” pages 44-45 LES TAONS Le taon appartient à la famille des “Tabanidae”. Cette dernière comporte plus de 3500 espèces. Deux espèces sont communes en France, le “Taon des boeufs” ou “Tabanus bovinus” que l’on trouve généralement autour des troupeaux de bovidés et le “Taon des pluies” ou “Haematopota pluvialis” plus petit mais dont la morsure est redoutable. Les taons sont pour la plupart diurnes et exophiles et se cantonnent ainsi en dehors des habitations. Les taons sont plus massifs que les mouches et possèdent de plus grands yeux à facettes. La morsure du taon femelle est très douloureuse, pro- voque des gonɤements et des rougeurs et semble comparable dans sa durée à la piqûre d’une guêpe. Le mâle, pour sa part, ne consomme que du nectar. 12